La sophrologie m’a permis d’accoucher en toute sérénité

Julia est venue me voir quelques mois avant son accouchement pour apaiser ses angoisses et ne pas revivre son premier accouchement.

C : Pourquoi avoir choisi la sophrologie ?

J : Lors de ma première grossesse, j’avais participé à des séances de préparation à l’accouchement très traditionnelles, des séances en groupe, à la maternité, plus anonymes, et bien moins relaxantes. Je me souviens avoir été stressée pour mon premier accouchement, je me posais un milliard de questions avant et pendant et je ne voulais surtout pas revivre cela. Une amie avait fait des séances de sophrologie qui lui ont été très bénéfique pour le jour J, c’est comme ça que je me suis décidé et que j’ai pris contact avec toi.

C : Comment as-tu vécu les séances de préparation à l’accouchement ?

J: Grâce à ta voix douce et à ta bienveillance j’ai tout de suite ressenti un apaisement et j’ai pu me projeter dans un avenir proche plus calme et confiante. Détendue, j’ai vécu ces séances comme des moments que je m’accordais à moi et à mon bébé tout en travaillant sur le souffle, en apaisant mentalement quelques désagréments physiques de la grossesse (tensions des ligaments, par ex) et en retrouvant un meilleur sommeil. Ces séances m’ont permis de gérer le stress et les émotions, de visualiser positivement le futur (l’accouchement, le retour à la maison…), elles sont la clé et cela j’en suis sûre de la réussite de l’arrivée de bébé !

C : Comment s’est passé l’accouchement ?

J : 3 respirations et 4 minutes, Chloé est sortie. Une fois la péridurale posé c’était le moment de pousser, j’ai alors repensé à ce gros gâteau où il fallait que je souffle toutes les bougies en une expiration … l’image me faisait un peu rire mais ça marchait … je me disais que ce bébé ne remonterait pas, que si j’étais bien concentrée et que je faisais tout ce que je savais, elle ne remonterait pas … elle n’est pas remontée ! La sage-femme me guidait, inspirez-expirez-bloquez … je faisais exactement comme j’avais appris au rythme demandé, elle n’en revenait pas. Aux moments forts des contractions, sur la route de la maternité et jusqu’à la péridurale, il me fallait quelque chose pour ne pas paniquer tellement je savais que cette douleur pouvait être forte et envahissante. J’ai donc repensé à l’exercice de la vague que nous avions fait ensemble pour contrer la douleur (en amont nous avions travaillé la SAP : le vécu des contractions comme celui du moment où en surf elle se laissait aller dans la vague, elle faisait corps avec la vague). Et ce pendant 1h30, ça a fonctionné ! Grâce à ton accompagnement j’ai pu vivre l’accouchement que j’avais imaginé.